Laval – Il y avait une menace, une sérieuse menace, qui s'est envolée et a fait place à de l'optimisme, beaucoup d'optimiste. Alors qu'il n'y a pas si longtemps on parlait de fermeture du club de Rosemère, voilà que maintenant on parle de relance.
Et s'il y a quelqu'un à qui cette possibilité de fermer ne plaisait pas, alors pas du tout, c'est bien le pro Russell Miller.
«J'ai eu peur, soupire-t-il, car si Rosemère avait fermé, c'est comme si on m'avait coupé un bras, une jambe. Je suis arrivé à ce club comme junior en 1976 et, 30 ans plus tard, en 2006, j'y suis revenu pour occuper le poste de professionnel. Rosemère compte tellement pour moi!»
Vote serré

Quand tu as Rosemère tatoué sur le coeur comme c'est son cas, c'est sûr que l'idée d'une fermeture définitive devient troublante. Lors du récent salon Expo Golf de Montréal, nous en avons profité pour l'interroger à ce sujet, en savoir plus, justement, sur cette fameuse relance.
Mais d'abord, rappelons les faits…
Un projet de réaménagement du parcours est sur les planches depuis plus d'un an. L'architecte Yannick Pilon travaille à modifier les trous 13, 15 et 16 qui, une fois transformés, permettront au club de mettre en vente une parcelle de terrain. Cette vente permettrait au club de régler sa dette de 4 millions $ et de renflouer les coffres.
«J'ai eu peur… si Rosemère avait fermé, c'est comme si on m'avait coupé un bras, une jambe.»
Un promoteur s'y est intéressé mais, parmi les édifices à condominiums qu'il voulait construire, l'un d'eux atteignait six étages alors que le zonage municipal en permet quatre seulement. Une demande a été faite en ce sens, la ville est allée en référendum et, début décembre 2016, les citoyens s'y sont opposés. Tout est tombé et la haute direction du club parlait de fermeture imminente.
«Sauf que le 19 décembre, lors de l'assemblée des actionnaires, relate Russell Miller, à la suite d'un vote très serré, ceux-ci ont décidé de garder le terrain et de poursuivre les opérations. Un plan de relance a ensuite été mis en place.»
D'autres idées de développement

Et il n'y avait pas meilleur ambassadeur, meilleur porte-étendard pour lancer et gérer ce plan de relance qu'un type qui a le club dans le sang comme c'est le cas avec le professionnel en titre. Il y croit et pas à peu près!
«Trouves-en un autre site de cette qualité, lance-t-il, enthousiasme comme pas un, pour ériger dans notre secteur des unités de condos. Il y a peu d'endroits où l'on peut développer avec un aussi beau point de vue qu'un terrain de golf! C'est un décor champêtre extraordinaire et l'hiver, il y a le ski de fond et la raquette. Vraiment, le lieu est idéal pour un développement
«Donc, continue le pro, il en existe d'autres idées de développement et celles-ci peuvent être très intéressantes même avec quatre étages, question de respecter le zonage. Pour cette parcelle de terrain, nous nous attendons à recevoir une dizaine d'autres propositions. Et les offres atteindront plus de 10 millions de dollars. Nous allons régler notre dette et améliorer le terrain et nous placer pour l'avenir.»
Nouveaux membres
La relance se fait entre autres avec un nouveau plan de marketing. Une firme de relations publiques a été embauchée, une meilleure utilisation des réseaux sociaux se fait depuis le début de l'année et Russell Miller fait la promotion du projet en ondes, lui qui collabore trois fois par semaine à la chronique de golf au 91,9.
«De plus, explique-t-il, nous avons modernisé notre formule d'abonnements avec des prix spéciaux pour les résidents de Rosemère et des memberships sans obligation d'achat d'actions. Nous sommes confiants d'aller chercher au moins une centaine de nouveaux membres. Déjà, il y a beaucoup d'intérêt, ce qui augure bien pour les festivités!»
Les festivités? Ah oui! le club en est à sa 95e année d'existence en 2017 et, bien sûr, pour le centenaire (2022) qui se pointe, l'événement devrait être souligné en grand.
francois Mathieu
Très bonne chronique qui reflète l’état du golf en général. Lorsqu’un club est obligé de vendre des pieds carrés du parcours, cà ne sent pas »l’eldorado ». Un club comme Rosemère qui était auparavant dans le bois a carrément changé de personnalité de par le développement de la ville de Rosemère. Cà change la personnalité d’un parcours pis pas à peu près. L’addition de plusieurs autres clubs dans cette même région: Blainvillier, Quatre-Domaines, Le Mirage, Le Versant ainsi que plusieurs autres comme le Fontainebleau n’ont assurément pas aidé. Il y a aussi un phénomène qui s’explique: certains clubs qui étaient »très privés » et qui se permettaient de lever le nez sur »monsieur public » n’ont plus le choix de les courtiser en 2017.
PIERRE
POUR QUOI ON DONNE PAS LA CHANCE AU PASSENT DE JOUER SUR SE TERRAIN MAGNÉFIQUE ET INCONNU …….VOUS FAITE UNE PARTI DE GOLF PAR MOIS A 73..00 AVEC REPAS …..IL MANQUE TROP DE CHANCE POUR ALLER JOUER COMMENTAIRE….. LE LINDI C EST L AGE D OR …..PAS BON CAR IL DÉPENSE RIEN IL AMENE MEME LEUR LUNCH PAS D ARGENT A FAIRE AVEC CE MONDE LA …..SEUL QUI DÉPENSE SON LES FIN DE SEMAINE 10000 DOLLARD LA FIN DE SEMAINE ET 1200 DOLLARD DE BALLES DE PRATIQUE PLUS SANWICH UN CHANDAIL DES GANTS ET DU PROFIT IL VOUS MANQUE UN PEU DIMAGINATION ET VOUS EN SORTIRAIS GAGNANT MERCI DE M AVOIR LU ET SURTOUT J ESPERE AVOIR LA CHANCE DE JOUER SUR SE TERRAIN BONNE CHANCE