Une importante réunion s'est tenue hier, mercredi 14 décembre, au club de La Vallée du Richelieu (photo manchette), réunion au cours de laquelle une nouvelle association dans le monde du golf au Québec est née. En effet, l'issue de cette rencontre a mené à la création de l'Association des Clubs de Golf du Québec.

Comme GML vous en parlait tout récemment, cette nouvelle entité est le fruit de la fusion entre l'ATGQ (Association des terrains de golf du Québec) et de l'ADGCGQ (Association des directeurs généraux de clubs de golf du Québec).
Cela faisait quand même quelques années que des discussions dans ce sens étaient en cours pour que cette fusion se réalise. Voilà, ce qui semblerait être fait, resterait juste à obtenir les documents officiels du gouvernement du Québec reconnaissant cette nouvelle association.
Le premier président de l'ACGQ est M. Louis-Philippe Desjardins du club Mount Bruno.
Pas de décision à Rosemère
M. Desjardins succède, d'une certaine façon, à M. Marc Gélinas, du club Rosemère, qui était jusque-là président des l'association des directeurs généraux.
Joint hier (mercredi), ce dernier nous a confié qu'aucun vote, aucune décision relative à l'avenir du club Rosemère, n'a été prise mardi le 13 décembre, alors que les actionnaires du club ont tenu une assemblée spéciale à la suite de la décision de la ville de ne pas modifier le zonage dans le secteur du terrain de golf.
Il y a quelques jours, après une consultation publique, la Ville de Rosemère a refusé de modifier le zonage qui aurait permis la construction, aux abords du club, d'un complexe immobilier comptant, entre autres, un édifice de 6 étages alors que le règlement en permet quatre seulement. La survie du club était directement reliée à la réalisation de ce projet immobilier. (Voir notre texte du 1er décembre à ce sujet: https://golf-ml.com/actualites/derniere-heure-peu-despoir-pour-le-club-de-rosemere/).
Les actionnaires du club devraient donc se revoir prochainement (on parle du milieu de la semaine prochaine) pour statuer sur l'avenir de ce très beau parcours de golf construit en 1922.
Line Théberge
Il serait bien dommage que ce magnique terrain ferme. Un des joyaux de la Province.
Salutations,
Francois Mathieu
Le problème relié à ce club de golf: l’urbanisme de Rosemère. Lorsque j’ai débuté à jouer au golf, Adrien Bigras en était le professionnel. Ce terrain de golf était carrément dans le bois, ce qui en faisait effectivement un joyau. Au fils des ans, les dévelloppements de Rosemère au niveau commerciaux et industriels ont fait en sorte que ce parcours en est rendu un de »ville » au même titre que Lévis (en exemple) Est-ce qu’il y a encore de la place pour des terrains de ville dans le golf ? C’est la question que les dirigeants de clubs devront se poser dans les prochaines années.