Cette semaine, le circuit de la PGA s'arrête en Arizona pour le tournoi Waste Management Phoenix Open. Une compétition qui sort de l'ordinaire où se côtoient le golf, le party, le plaisir et les coups spectaculaires. Ce tournoi est non seulement populaire auprès des joueurs, mais aussi auprès des amateurs de golf.
Cette compétition existe depuis 1932 sur le PGA Tour. Elle a évolué, s'est transformée et est maintenant devenue un rendez-vous attendu sur le circuit de la PGA. Son caractère unique, plus festif, le rend plus attirant pour une clientèle différente de ce que l'on connaît habituellement.
D'ailleurs, l'an passé, le Waste Management Phoenix Open a établi deux records d'assistance. D'abord le samedi 6 février où il est passé 201 003 spectateurs sur le terrain, puis pour le total de la semaine avec 618 365 personnes qui ont foulé le parcours du TPC Scottsdale. Deux marques exceptionnelles qui prouvent la popularité de ce tournoi.
Pourquoi?
Qu'est-ce qui rend ce tournoi aussi intéressant et attrayant? La beauté du parcours, du paysage, permet d'apprécier la compétition. La qualité des joueurs présents rend le spectacle encore plus intéressant, plus relevé. C'est un cercle vicieux. Plus il y a de bons joueurs inscrits, plus il y aura de spectateurs sur place. Mais la raison principale de ce succès est le 16e trou, une normale 3 exceptionnelle.
Le trou le plus bruyant

Ce 16e trou est donc le trou signature du tournoi. Les estrades, les gradins et les loges ajoutés pour la tenue de l'évènement constituent une valeur ajoutée inégalée sur le PGA Tour. Ce trou est reconnu comme le plus bruyant sur le Tour. La configuration du TPC permet de transformer ce trou en un mini stade sur le parcours.
Chaque jour, quelque 20 000 personnes peuvent s'entasser pour assister au spectacle du 16e trou. Les amateurs sont bruyants, plus qu'à l'habitude. Et tant que ça demeure acceptable, les joueurs (et les dirigeants) acceptent cette réalité. Normalement, on exige le silence au golf, pas sur ce trou.
L'élément déclencheur qui a mené à la création de ce trou bruyant et unique s'est produit en 1997. Tiger Woods a réussi un trou d'un coup lors du tournoi. Au moment où Tiger a réussi son as, il y avait quelques milliers de spectateurs sur place. Et le bruit suivant l'exploit du Tigre était du jamais vu (ou entendu). C'est alors que les organisateurs du Waste Management Open (Les Thunderbirds) ont compris qu'il se passait quelque chose de spécial.
Créer de la magie
Donc à partir de 1998, le tournoi n'a cessé de progresser. On est passé de quelques tentes corporatives à un stade de 20 000 spectateurs . Au même titre que les sports majeurs dans les arénas, on est rendu à vendre des loges corporatives autour du 16e vert. Et il y a une liste d'attente pour les occuper année après année. Ce modèle est reproduit de façon hebdomadaire maintenant sur le PGA Tour.
C'est bien beau les installations, mais ce sont les gens qui créent les moments uniques de ce 16e trou. Les spectateurs se manifestent et plusieurs ont fait leur recherche pour lancer des phrases précises aux différents joueurs. Puis les bons coups sont chaleureusement applaudis et les moins bons largement soulignés également.
Et la majorité des joueurs embarquent dans cette aventure différente de la norme. Certains s'en servent très bien, d'autres composent plus difficilement avec les «règles différentes» de cette normale 3 de 162 verges. Évidemment, rien n'égale l'ambiance suivant un trou d'un coup.
Ce trou numéro 16 est pour moi un modèle à imiter dans le monde du golf. Je comprends l'importance et la nécessité du silence pour effectuer un coup de golf, mais le côté festif du 16e trou du TPC Scottsdale rapproche le golf du sport-spectacle. Ce n'est pas du hasard si ce tournoi établit des records d'achalandage.
Favoris locaux
Deux joueurs, plus particulièrement, devraient obtenir la faveur populaire au cours de la fin de semaine. Phil Mickelson et Jon Rahm (gagnant la semaine dernière à San Diego) sont des golfeurs issus de l'université Arizona State. Rahm vient tout juste de passer 5 ans à jouer très souvent au TPC Scottsdale; il sera en terrain connu.
Surnommé «The greatest show on grass», le tournoi Waste Management Phoenix Open nous réserve sûrement des moments excitants et uniques pour les prochains jours. Le 16e trou est l'attraction principale d'un tournoi qui vieillit très bien et qui ajoute à l'éventail bien garni d'une saison du PGA Tour.
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Bonne semaine!
Francois Mathieu
Salut Ray, super article sur le Phoenix Open.
Je ne comprends pas pourquoi Tiger n’y est pas.
Il aime mieux être à Dubai parce qu’il doit avoir un »beau tit chèque » pour s’y présenter.
Sur le circuit Européen, ils ont le droit. Pas sur le PGA Tour.
Ray, je m’ennuie de toi. Me semble que nous aurions plusieurs sujets actuellement…loll…
Ray Cloutier
C’est sur qu’on aurait du fun Francois…..
Manon audet
Pourquoi les habits verts samedi?
Ray Cloutier
le commanditaire Waste Management a à cœur le recyclage et le samedi le vert est à l’honneur pour sensibiliser la population