Mon côté scientifique prendra la relève sur le golfeur professionnel pour l’instant dans cette chronique. Bachelier en biochimie, j’aime bien constater comment certaines fonctions de l’être humain peuvent influencer grandement le golf. Comme vous le savez tous, le cerveau est un ordinateur ultra-sophistiqué qui commande toutes les fonctions de notre corps.
En médecine, l’homoncule désigne la représentation de l’importance qu’occupe chaque fonction de l’organisme dans le cerveau. On distingue principalement deux types d’homoncules : l’homoncule sensitif et l’homoncule moteur. Ce dernier se base sur la place accordée au contrôle et à la gestion de chaque muscle par le cortex cérébral. Il est intéressant d’observer que la plus grande partie du cortex s’occupe du visage et des mains. Du côté de l’homoncule sensitif, la bouche et les mains sont les parties dotées de très nombreux récepteurs sensoriels et occupent ainsi une part plus importante de la surface corticale.
Répétitions et enseignement
Revenons maintenant au golf. Sachant que le corps, et plus particulièrement le tronc et les hanches, sont le moteur de l’élan, il est facile de comprendre que ces parties du corps n’occupent qu’une petite partie du cortex cérébral. Pour apprendre les mouvements précis du tronc, il faut non seulement un grand nombre de répétitions, mais aussi un professionnel qui vous les enseigne correctement.
Les mains, étant dotées de nombreux récepteurs sensoriels, auront tendance continuellement à vouloir dominer l’élan, d’où l’importance de développer les bons réflexes de rotation du corps et, surtout, de les répéter le plus souvent possible même sans balle.
Imaginons maintenant un golfeur anxieux ou nerveux, les répercussions sont dévastatrices au niveau de la transmission de l’information au cortex cérébral. En fait, une barrière se forme et l’élan s’en trouve affecté grandement, laissant toute la place aux mains et à un mouvement désordonné dépourvu de fluidité. À l’opposé, le calme permet un accès au maximum des ressources de notre cerveau et ainsi produire des élans à la hauteur de notre potentiel.
richard turbide
le mental c’est la base et il ne faut pas etre nerveux dans n’importe lequel situation sportive ou normal bravo mon frere