Daytona Beach, Floride – Les trois Québécoises à Daytona Beach pour les qualifications de la LPGA frappent à la porte du grand circuit! Elles seront toutes trois de la cinquième et dernière journée, celle où les 45 premières gagneront leur carte.
Des trois, Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, est pratiquement assurée de faire un retour sur le circuit, elle qui a joué moins trois, ce samedi, pour ainsi se retrouver à égalité en 4e place. La veille, elle n'était pas satisfaite de ses coups, son rythme n'était pas au point, nous avait-elle confié, et elle prévoyait donc se rendre au champ d'exercice pour corriger cela.

«Je n'y suis pas allée, finalement, le temps était trop mauvais, a-t-elle raconté à GML après sa quatrième partie. J'ai fait de la visualisation et cela a marché!»
Elle convient être en bonne position pour aborder la ronde finale. «C'est une position pour bien dormir ce soir, a-t-elle lancé avec un large sourire. Et la finale a lieu sur le parcours Hill, où je me sens en confiance. Sur ce terrain, il faut y aller avec de solides coups de bois, et je l'ai fait aujourd'hui.»
Grosse journée pour Tanguay

Anne-Catherine Tanguay a ramené, pour sa part, une carte de plus un la plaçant à égalité en 29e place. Elle a travaillé très fort, lors de cette quatrième ronde. Cette première expérience au stade final des qualifications demande beaucoup d'efforts et, après sa partie, la jeune femme a préféré laisser son cadet, Jean-Hubert Trahan, commenter la partie.
«Elle a sauvé plusieurs trous avec ses courts coups d'approches, a-t-il dit. Depuis deux semaines, elle les a beaucoup travaillés, ces coups-là. Elle est passée d'un stade de peur à un stade de confiance et aujourd'hui, cela a été payant.»
Plus difficile pour Juneau
Malheureusement, la marche est plus haute pour Sara-Maude Juneau. Elle a joué plus trois et se situe à égalité en 49e place. Un mauvais boguey au 18e trou, alors qu'elle a raté un court roulé de deux pieds, a aussi compliqué les choses. Mais après sa partie, Juneau nous confiait qu'elle a aussi eu quelques malchances.

«Je n'ai pas vraiment mal joué, a-t-elle évalué, mais il y a eu des coups où ma balle a mal rebondi et cela n'a pas aidé. J'ai pris aussi quelques mauvaises décisions. Mais ce parcours est difficile. Je suis plus à l'aise sur l'autre, le Jones, où j'ai plus souvent joué.»
Rappelons qu'à l'issue de la dernière ronde, ce dimanche, les 20 premières auront un plein statut sur le circuit de la LPGA, tandis que celles terminant 21e à 45e et égalité, auront un statut conditionnel.