Les connaissances actuelles dans le domaine du golf nous ont permis de relier la capacité d'un golfeur à sauter verticalement avec la vitesse de la tête de son bâton.Il existe donc une corrélation entre la hauteur du saut qu'une personne peut réussir et la vitesse avec laquelle elle peut s'élancer au golf. Plus on saute haut, plus on a de chances de frapper loin.
Vous ne serez donc pas surpris de savoir que le joueur professionnel du PGA Tour utilise l’énergie du sol pour créer cette poussée lui permettant de frapper aussi loin.
La moyenne des joueurs professionnels au saut vertical se situe à 26% de leur grandeur. Chez les amateurs, cette moyenne est d’environ 20%.
Ce pourcentage est calculé en divisant la hauteur de votre saut vertical par votre grandeur.
Que dois-je faire si je suis incapable de sauter?

Plusieurs de mes clients présentent des incapacités physiques primaires affectant leur capacité à sauter du sol. Cela les empêche de pouvoir pratiquer les sauts verticaux sur une base régulière.
Avantageusement pour vous, chers golfeurs, quelques changements et modifications dans l’exécution de certains exercices vous aideront à améliorer votre force et votre vitesse. Ces améliorations vous aideront, éventuellement, à produire une plus grande force de réaction avec le sol et, incidemment, un plus grand mouvement vertical lors de votre élan.
Dynamique d’évolution
Après avoir réalisé les différents tests de l’évaluation TPI et de physiothérapie, nous pourrons mettre le focus plus adéquatement sur les éléments à travailler.
Premièrement, nous voulons nous assurer que vos techniques de mouvement sont adéquates afin de parvenir à l'objectif final qui est de recommencer à sauter.
Cette étape est importante, car si vous n'avez pas sauté depuis plusieurs années, votre corps n'est définitivement pas prêt à réaliser cette étape.
Que faire?
Voici différentes stratégies alternatives que nous pourrons utiliser ensemble pour vous permettre de progresser à l'instar des professionnels.
- Utilisez un tempo.
Pour générer de la vitesse, il faut la travailler. Conséquemment, lors de vos exercices, vous pouvez mettre en tension lentement votre mouvement, pour ensuite effectuer une explosion au retour. Un tempo 3 : 1 est un bon exemple qui imite ce qui se passe lors de votre élan. Une lente montée pour finir par une explosion rapide.
- Ajoutez une articulation à la fois.
Pour un squat ou un deadlift, vous pouvez ajouter graduellement des mouvements articulaires supplémentaires pour finaliser l'exécution en propulsion.
Par exemple, vous pouvez finir le mouvement en montant sur la pointe des pieds ou encore, faire une élévation des deux épaules (pull-shrug).
- Augmentez votre poussée vers le bas.
Ce concept implique d'aider votre système à utiliser au maximum la force du sol pour la transférer à l'ensemble de votre corps.
Pour faire cela, vous pouvez :
- Augmenter vos charges;
- Augmenter le momentum à la fin de votre phase de surcharge;
- Et/ou, exécuter des poussées contre des objets immobiles.
Il faut TOUJOURS se concentrer sur le concept de pousser à travers le sol pour toutes vos répétitions de chacun de ces exercices.
- Changez vos positions.
Pour la majorité de mes patients, j'utilise beaucoup d'exercices au sol afin de diminuer la surcharge sur les structures, issue du phénomène de la gravité. Cela permet aux structures plus faibles de supporter l'effort et la progression dans les exercices. L’exercice bien connu nommé le quatre pattes ou encore, les planches ventrales et latérales, en sont de bons exemples.
Cela dit, je vous conseille fortement de me consulter avant de vous lancer dans un programme d'entraînement spécifique au golf. Une bonne évaluation reste le moteur primaire afin de bien identifier vos propres limites et les correctifs que nous devons effectuer afin de vous faire progresser adéquatement et sans risque de blessure.
Sur ce, je vous souhaite une bonne semaine et au plaisir de vous voir à notre clinique de PCN l'Ormière !