Fort Lauderdale, Floride – D'une année à l'autre. Me Nancy Lapierre, avocate spécialisée dans la défense de gens blessés en Floride, doit gérer deux à trois cas de réclamations découlant d'accidents survenus sur des terrains de golf et où une voiturette a été mise en cause.
«Ce nombre de cas peut paraître élevé, dit-elle, mais si l'on met cela dans le contexte qu'il y a des milliers et des milliers de golfeurs qui débarquent en Floride pour pratiquer leur sport favori, ce n'est finalement pas si énorme. Mais ce genre d'accident survient et il faut être prudent.»
Avec les voiturettes de golf, deux choses se démarquent dans le cas d'accidents les impliquant, précise Me Lapierre: soit la voiturette a frappé un autre golfeur ou une autre voiturette, soit la vitesse était trop élevée et un passager en a été expulsé.
Me Lapierre, qui œuvre dans le domaine de défense des accidentés depuis des années, interviendra dans ces dossiers pour s'assurer que les victimes soient bien indemnisées.
«Un voyage de golf peut être vite gâché et des blessures sérieuses peuvent causer des dommages à long terme, rappelle-t-elle. Pour la personne responsable de l'accident, celle-ci est habituellement couverte par son assurance responsabilité, assurance qui vient en général avec l'achat d'une propriété. Pour la victime, nous nous assurons qu'elle soit indemnisée adéquatement.»
Elle donne deux conseils principaux: ne pas tarder à la consulter puis ne rien signer trop vite, ne pas accepter trop rapidement une offre de la compagnie assurant la personne responsable de l'accident.
«Quand le dossier est pris très tôt, explique-t-elle, il est plus facile de venir en aide aux victimes. On peut tout de suite les référer aux bons spécialistes médicaux, prendre des photos et rencontrer des témoins. Cela aide grandement. Pour ce qui est des offres de règlements, il ne faut surtout pas signer une quittance sans consulter. Bien souvent, l'assureur veut régler à moindre coûts et, une fois la quittance signée, c'est fini, la victime ne peut plus revenir contre l'assureur même si des séquelles importantes apparaissent plus tard.»
Elle rappelle qu'une consultation à son cabinet est gratuite: «S'il n'y a pas de cause, si on voit que le dossier ne mènera pas à une juste compensation, on ne charge rien. S'il y a une cause, nous sommes rémunérés en fonction d'un pourcentage de la somme obtenue.»
Tout cela ne s'applique pas juste à la Floride, tient à ajouter Me Nancy Lapierre. Que ce soit dans un autre état (on pense dès lors aux Québécois qui s'offrent des vacances de golf à Myrtle Beach ou dans l'Ouest américain), elle peut intervenir.
«Ce ne sont pas tous les Québécois qui sont à l'aise en anglais, souligne-t-elle. Nous avons des ententes de partenariat avec des avocats d'autres états et cela n'occasionne pas de frais supplémentaires.»