Décidément, les bonnes nouvelles se suivent en ce début de 2020 dans le monde du golf au Québec! Le nouveau propriétaire du club Continental rouvre 9 trous pour passer à un terrain de 27 trous et, si l'expérience donne de bons résultats, il n'hésitera pas à revenir à deux parcours de 18 trous dans un proche avenir.
Revenons en 2017 où le club Continental, à Sorel-Tracy, exploitait deux 18 trous, soir le parcours Richelieu et le Saint-Laurent. Il fit alors l'annonce de la fermeture du Richelieu dès 2018, question d'y développer un complexe immobilier. Sauf que les permis pour réaliser ce projet tardent à arriver et voilà que le nouveau propriétaire des lieux, M. Jean Cournoyer qui a acquis le club l'automne dernier, a décidé de ne plus attendre après ces permissions gouvernementales.
Certes, ce projet d'habitations n'est pas abandonné mais, pour l'instant, la nouvelle direction du Continental a décidé de mettre l'accent sur le golf d'abord et avant tout.
Donc en 2018, le parcours Richelieu avait été condamné et seul le Saint-Laurent accueillait des golfeurs. Selon le pro Christian Manègre, le premier neuf trous de l'ancien parcours Richelieu sera rouvert dès cette nouvelle saison 2020.
«On ne gérera pas cela comme un terrain de 27 trous, mais plutôt comme un 18 et un 9 trous, a-t-il précisé lors d'une récente entrevue téléphonique. Il y a des gens qui préfèrent jouer seulement neuf trous ou, encore, des responsables de tournois corporatifs qui souhaitent un événement se déroulant seulement sur 9 trous, alors nous allons les accommoder dans ce sens.»
Et il ajoutait: «Ce sera deux très beaux parcours, rehaussés, améliorés et bien entretenus, comme le souhaite le nouveau propriétaire», a-t-il mentionné tout en nous invitant à communiquer avec M. Cournoyer.
Ce que nous avons fait dans les heures suivantes. Puis l'entrevue qui en a découlé nous a confirmé les dires du pro, nous a fait découvrir un homme d'affaires qui se veut aussi un passionné, très passionné de golf et c'est pour cette raison qu'il entend bien redonner ses lettres de noblesse au Continental.
«L'automne dernier, a débuté M. Cournoyer, quand j'ai acheté le club, plusieurs ont dit que je le faisais pour pouvoir construire des maisons et faire de l'argent. Mais ce n'est pas du tout l'objectif. Des maisons, j'en ai assez construites dans ma vie. Ce que je veux maintenant c'est de relancer ce club de golf. On se concentre sur le golf dorénavant.»
Ramener les golfeurs
M. Cournoyer admet qu'il joue un peu moins au golf qu'auparavant, alors qu'il pouvait se taper en moyenne trois parties par semaine en plus d'aller essayer différents terrains ici et là avec des amis, mais il demeure un amoureux du golf. Alors il souhaite que le club dont il vient de faire l'acquisition en soit un comme ceux qu'il allait visiter de temps à autre auparavant.
«C'est le fun d'arriver à un club de golf où la boutique est bien garnie et bien disposée, c'est le fun de jouer sur un terrain en bon état, alors c'est ce que je veux offrir dorénavant au club Continental. C'est bien beau de couper et couper dans les services, mais il faut que cela s'arrête à un moment donné car ce n'est pas ainsi que l'on va garder la clientèle ou en attirer d'autres», a-t-il expliqué.
Voici donc un des buts qu'il se fixe, soit ramener les golfeurs à jouer son terrain s'étendant sur les rives du Richelieu et attirer de nouveaux visiteurs.
«Je veux qu'il y ait une recrudescence au Continental, a-t-il insisté. Je crois qu'il s'agit d'un des beaux terrains de golf au Québec, avec un très beau clubhouse et un beau champs d'exercice. C'est un défi que je veux relever: faire marcher ce club du mieux possible et, si on s'en sort sans déficit, ce sera bien et on continuera de l'améliorer.»
Donc le projet de construction sur l'ancien parcours Richelieu est sur la glace pour l'instant et si les attentes face au golf se concrétisent, M. Cournoyer n'hésitera pas à rouvrir les neuf autres trous du Richelieu.
«Sinon, a-t-il conclu, on continuera les démarches pour le projet immobilier. Mais mon but premier n'est rien d'autre que de ramener la clientèle sur le terrain et d'en attirer de la nouvelle.»
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