Ce n'est pas d'hier que l'on joue au golf en Écosse. L'histoire nous dit que depuis le 15e siècle on frappait la petite balle de golf sur les terres écossaises. Considérée comme un des berceaux du golf, l'Écosse est une destination prisée par les amateurs de golf qui veulent jumeler leur passion des voyages et du golf. Annuellement, 2% des visiteurs en Écosse y sont essentiellement pour ce merveilleux sport.
Et l'Écosse est dans l'actualité par les temps qui courent. D'abord c'est ce temps de l'année où on peut déguster notre premier café de la journée en appréciant les prouesses des meilleurs joueurs au monde qui sont en Europe (merci au décalage horaire…). Puis cette semaine a lieu le 152e Omnium britannique et il est joué sur le parcours Royal Troon, en Écosse.
Royal Troon est un des plus vieux parcours (1878) de type Links faisant partie de la rotation des terrains présentant The Open. Ce sera la 10e fois qu'il est l'hôte de l'omnium britannique.
On parle de l'Écosse aussi parce qu'un des meilleurs joueurs au monde, présentement, est un golfeur écossais du nom de Robert MacIntyre. Âgé de 27 ans, il vient de remporter dimanche l'omnium national des Écossais, le Genesis Scottish Open.
Golfeur gaucher, MacIntyre est bien connu dans le monde du golf en Europe puisqu'il a dominé chez les amateurs avant de faire le saut chez les professionnels en 2017. MacIntyre a à peu près tout raflé chez les juniors et ensuite il a fait le saut chez les pros.
MacIntyre collectionne les omniums nationaux. Plus tôt cette saison il a remporté l'omnium canadien à Hamilton. Il s'agissait de son premier titre sur le PGA Tour. Et il l'avait fait avec son père comme caddie, une victoire très émotive, d'ailleurs.
En 2022 il avait aussi gagné l'omnium d'Italie. Dans les faits, 3 de ses 5 titres en carrière chez les professionnels sont des omniums nationaux. Et bien qu'il ait étudié quelques années aux États-Unis (McNeese State), MacIntyre a joué essentiellement sur le circuit européen depuis 2017.
Règles du golf et Monty
Je profite ici de la victoire de MacIntyre pour rappeler que les règles du golf sont là pour aider les joueurs. Au 16e trou (normale 5) du parcours Renaissance où avait lieu le Scottish Open, MacIntyre s'est retrouvé dans l'herbe longue à droite de l'allée. Sa balle était dans une position difficile et MacIntyre avait 2 coups de retard sur le meneur. Dans son positionnement, MacIntyre était ennuyé par une tête d'arroseur (sprinkler). On lui a donc permis de replacer sa balle. Il en a profité pour réussir le coup du tournoi pour, par la suite, caler un aigle (3 sur une normale 5). Je le répète, les règles existent pour aider les joueurs.
Une autre raison pourquoi l'Écosse est dans l'actualité, ce sont les propos de Colin Montgomerie concernant Tiger Woods. Monty (comme son entourage le surnomme), fier Écossais et ancien très bon joueur sur le Tour, agit maintenant comme analyste et commentateur de golf. En début de semaine il a exprimé le souhait de voir Tiger se retirer pour que l'on ait un beau souvenir de Tiger, l'icône du golf.
Évidemment dès mardi, cette semaine, les journalistes ont demandé à Tiger ce qu'il pensait des propos de Monty. Et la réponse du Tigre est savoureuse: «Comme ancien champion j'ai une exemption jusqu'à l'âge de 60 ans, ce que lui n'a pas…»
Montgomerie s'est ensuite défendu en disant que ces propos ont été pris hors contexte et il a souhaité un bon tournoi à Tiger.
Reste que Tiger n'a pas encore joué une ronde sous les 70 en 2024 en compétition. Sa présence à l'omnium britannique demeure intéressante. Les attentes sont moins élevées concernant ses résultats. Peut-être que les propos de Montgomerie lui serviront de motivation. Son corps peut-il suivre son mental?
J'aime regarder l'omnium britannique. Le jeu y est complètement différent. Le vétéran Stewart Cink, 51 ans, et champion de l'édition 2009, a une façon intéressante de comparer les façons de jouer en Europe de celles en Amérique du Nord. Pour lui le golf en Écosse (type Links) se joue plus avec les tripes, le cœur, le feeling et l'imagination. Ici en Amérique, c'est plus cérébral.
L'Espagne connaît une belle semaine sportive aussi. Au soccer, ils ont remporté l'Euro, au tennis Carlos Alcaraz a gagné à Wimbledon et Sergio Garcia a remporté son premier tournoi sur le circuit LIV…. Jon Rahm peut-il sauver une saison difficile cette semaine en Écosse?
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Bonne semaine!