Le Californien Max Homa a remporté dimanche son premier tournoi sur le PGA Tour. Une victoire qui permet de prendre conscience de la valeur et du travail qui accompagne un gain sur le Tour le plus prestigieux du monde du golf masculin.
Max Homa a livré une performance à la hauteur de son talent pour décrocher son troisième titre chez les professionnels (les deux autres acquises sur le circuit web.com).
La différence majeure au cours de la dernière semaine se situe au niveau de la régularité dans ses coups, particulièrement sur ses coups de départ.
«Je me considère comme un excellent joueur de fers. Je suis en confiance avec mes fers en main», a dit Homa au terme du Championnat Quail Hollow disputé en Caroline du Nord.
Être en confiance avec ses fers, ça veut dire pour des joueurs du calibre professionnel du Tour, être capables d’attaquer les drapeaux pour se donner de meilleures chances de réussir des oiselets ou même des aigles à l’occasion. Et pour connaître du succès sur le PGA Tour, pas le choix d’inscrire des pointages sous les 70, donc de réussir plusieurs oiselets au cours d’une ronde.
Talentueux
À 6’2’’, 175 livres, Homa possède le physique de l’emploi. Natif de Valencia en Californie, il a grandi dans l’Ouest américain et a évolué à l’Université Berkeley en Californie. Il a d’ailleurs remporté le titre national (NCAA) en 2013.
C’est à la fin de 2013 qu’il a fait ses débuts sur le PGA Tour au Tournoi Fry’s Open, avec une neuvième place qui laissait présager une belle carrière professionnelle pour le grand Homa.
Son passage chez les pros débute sur le circuit Web.com en 2014 où il remporte son premier tournoi professionnel. Ses bons résultats lui permettent d’obtenir sa carte pour le PGA Tour pour la saison 2015.
Le rêve
Max Homa réalise donc son rêve de jeunesse d’atteindre le grand circuit. La réalité frappe fort. Il connaît des hauts et des bas et termine la saison au 163e rang, insuffisant pour garder sa carte sur le PGA Tour.
Il retourne donc sur le circuit Web.com pour la saison 2016 où il remporte son deuxième titre professionnel. Ultimement, il retrouve sa carte pour le PGA Tour en 2017.
Son jeu est très irrégulier et Homa ne réussit que deux coupures en 17 tournois. Évidemment, ce sera à nouveau insuffisant pour garder sa carte du PGA Tour.
«Je joue par séquence mais je commets trop d’erreurs majeures», explique Homa pour qualifier son jeu lors des saisons 2015 à 2018.
Coups de départ
Max Homa avoue qu’il a vécu des moments de découragement au fil des dernières saisons. «Je me suis forgé un bon moral au fil du temps», a dit ce grand efflanqué après sa victoire qui lui a valu 1,42 million de dollars .
Homa est reconnu sur le Tour comme un bon vivant qui aime s’amuser. D’ailleurs, plusieurs ont pris la peine de souligner sa victoire par le biais des médias sociaux. Justin Thomas est un de ceux-là. Les deux ont compétitionné un contre l’autre à plusieurs reprises, surtout chez les amateurs.
«Lorsque je réussis à mettre la balle en jeu, j’ai des chances de bien jouer parce que j’ai confiance en mes coups de fers». Sans hésiter, Homa a parlé de la régularité de ses coups de départ pour expliquer sa victoire de dimanche dernier.
«J’ai déjà frappé sept balles provisoires dans une même ronde. Je peux vous dire que c’est difficile de performer lors de ce genre de journée», a aussi dit Homa pour parler de son parcours sinueux vers son premier titre sur le Tour.
Homa a été guidé dans sa carrière jusqu’ici par une phrase qui lui a été dite à l’adolescence : les gagnants n’abandonnent jamais. Et cette phrase, il se l'est répétée maintes et maintes fois au cours des dernières années.
Le voilà maintenant récompensé. Ce n’est pas la première fois qu’une histoire comme celle de Homa se produit. Mais à chaque fois, je réalise à quel point c’est difficile de trouver sa place sur le PGA Tour, encore plus dur de la garder. Le PGA Tour m’apparaît comme une vie rêvée. Mais les efforts et le talent nécessaires pour y accéder sont très élevés.
Une chose est certaine pour moi, ce genre d’histoire doit être racontée parce qu’elle peut servir d’inspiration pour bien des golfeurs et des sportifs en général.
Abandonner garantit une chose. Que tu ne gagneras assurément pas. Les gagnants n’abandonnent jamais!
Je vous invite à réagir à ce blogue ici ou à l’adresse raycloutier999@hotmail.ca.
Vous pouvez aussi me suivre sur Twitter @cloutierray ou sur mon compte Facebook.
Bonne semaine!
Francois Mathieu
Je m’excuse mais Tony Romo: il n’a pas sa place parmi les gars du PGA Tour.
De plus, il enlève la place à un jeune qui voudrait en faire son gagne-pain.
Édouard Rivard
Quelques fois, une vedette invitée dans un tournoi de la PGA amène beaucoup d’argent supplémentaire de la part des commanditaires et de la télé. Pour certains, c’est une condition de continuer à verser ces énormes sommes d’argent. Les joueurs ne sont pas perdants.
Lorsque Steph Curry est invité dans un tournoi du Web.com, les sommes d’argent supplémentaires aux guichets et de la part des commanditaires vont presque toutes à des oeuvres de charité.